L'analyse formelle
lES OEUVRES D'ART BIDIMENSIONNELLES
CETTE SECTION EST RÉSERVÉE AUX PISTES POUR L'ANALYSE D'UNE OEUVRE D'ART BIDIMENSIONNELLE COMME PAR EXEMPLE UN DESSIN, UNE GRAVURE OU UNE PEINTURE. LES ASPECTS AUXQUELS TU DEVRAS ÊTRE ATTENTIF POUR L'ANALYSE DE CE TYPE D'OEUVRE SONT PRÉSENTÉS ICI. TU TROUVERAS ÉGALEMENT DES QUESTIONS DEVANT TE GUIDER DANS TON ANALYSE SONT PROPOSÉS CI-DESSOUS. CES QUESTIONS SONT DES PISTES ET ONT POUR BUT DE T’AIDER. ELLES NE DOIVENT PAS LIMITER TON ANALYSE MAIS PLUTÔT TE PERMETTRE DE PORTER TON ATTENTION SUR LES ÉLÉMENTS PERTINENTS. TU TROUVERAS ÉGALEMENT LES MOTS CLÉS ASSOCIÉS À CHACUN DES ASPECTS DONT LES DÉFINITIONS SONT INDIQUÉS DANS LE LEXIQUE.
L’analyse formelle d’une œuvre bidimensionnelle repose sur 5 aspects :
1. L’espace de l’œuvre
2. Le dessin et la ligne
3. La couleur, la lumière et le contraste
4. L’équilibre et le mouvement
5. La texture et l’exécution
1. L'ESPACE DE L'OEUVRE
Le premier aspect à analyser concerne l’espace de l’œuvre. La principale question liée à cet aspect est : « Comment l’espace est-il construit? ».
a. La composition
La composition se défini comme l’organisation des différentes parties des l’œuvre dont la somme forme un tout cohérent. Il s’agit ici d’être attentifs aux formes ainsi qu’à leur disposition être elles et par rapport au cadre.
Questions :
Mots clé:
b. La perspective
Dans le cas d’une œuvre bidimensionnelle, la profondeur est simulée et non réelle. L’effet de perspective perçue relève donc de stratégies visuelles qu’il importe de mettre à jour. En peinture figurative, deux approches prédominent : la perspective classique et la perspective moderne.
i. La perspective classique
ii. La perspective moderne
Questions :
Mots clé :
c. Les vecteurs et les champs de force :
Les vecteurs de force sont des lignes qui guident mon regard tandis que les champs de forces sont des zones, c’est-à-dire des parties plus larges de l’œuvre qui attirent et dirigent mon regard.
Questions :
Mots clé :
2. LE DESSIN ET LA LIGNE
Ce deuxième aspect est réservé à la manière dont les formes sont construites par l’artiste.
Questions :
Mots clés:
3. LA COULEUR, LA LUMIÈRE ET LE CONTRASTE
a. La couleur
Cet aspect concerne la dynamique chromatique de l’œuvre : les couleurs employées et l’effet créé.
La couleur à proprement parler comprend 3 aspects :
i. La tonalité (rose)
ii. La valeur (pâle/foncé)
iii. L’intensité (éclatante/terne)
Questions :
Mots clé :
b. Lumière
Il est ici question à la fois de la luminosité de l’œuvre, de la source d’éclairage simulée et celle utilisée lors de la réalisation.
Questions :
Mots clé :
c. Le contraste
Le contraste est ce qui permet de faire ressortir certains éléments. Notre perception dépend du niveau de contraste dans l’œuvre. Ce sous-aspect est intimement lié à la couleur et à la lumière.
Questions :
Mots clé:
4. L'ÉQUILIBRE ET LE MOUVEMENT
a. L'équilibre
L’équilibre est liée à notre perception de la stabilité et concerne à la fois les formes, les couleurs, les contrastes et les zones de plein et de vide. Elle est donc liée à la composition et a un impact direct sur la sensation du spectateur par rapport à l’œuvre. Afin d’assurer l’équilibre de la composition, les artistes préconiseront une composition géométrique, en disposant les divers éléments de l’œuvre par exemple dans une figure géométrique perçue comme étant stable, par exemple un triangle ou un rectangle. Une autre stratégie consiste à répartir les éléments de façon à éviter les zones surchargées ou évidées. Au contraire, les artistes souhaitant déstabiliser le spectateur choisiront de déjouer ces principes de base et de jouer sur la juxtaposition de zones de vide et de plein, sur une composition en apparence aléatoire et désorganisée.
Questions :
Mots clé :
b. Le mouvement
Le mouvement concerne le mouvement simulé dans l’œuvre et est lié à la manière dont notre œil est appelé à voyager dans l’image.
Questions :
Mot clé:
5. LA TEXTURE ET L'EXÉCUTION
La texture de l’œuvre est liée à l’exécution, c’est-à-dire à la façon dont l’artiste a réalisé son œuvre. Cet aspect concerne la touche et la gestualité de l’artiste.
Questions :
Mots clé :
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1. L’espace de l’œuvre
2. Le dessin et la ligne
3. La couleur, la lumière et le contraste
4. L’équilibre et le mouvement
5. La texture et l’exécution
1. L'ESPACE DE L'OEUVRE
Le premier aspect à analyser concerne l’espace de l’œuvre. La principale question liée à cet aspect est : « Comment l’espace est-il construit? ».
Plus précisément, cette partie de l’analyse vise à souligner comment l’espace de l’œuvre est investi (composition), suggéré (perspective) et divisé (vecteur/champ de force).
a. La composition
La composition se défini comme l’organisation des différentes parties des l’œuvre dont la somme forme un tout cohérent. Il s’agit ici d’être attentifs aux formes ainsi qu’à leur disposition être elles et par rapport au cadre.
Questions :
- Quels sont les éléments (figures, couleurs, formes) dominants de l’image?
- Où se trouvent ces éléments? En haut? En bas? À gauche? À droite? Au centre?
- Comment sont-ils disposés entre eux? L’artiste inscrit-il ces éléments dans une forme géométrique ou est-ce que la composition apparaît plus libre, plus dynamique ou même désorganisée?
- La composition est-elle symétrique ou asymétrique?
- Comment sont disposées les formes par rapport au cadre? Sont-elles inclus à l’intérieur du cadre ou apparaissent-elles tronquées?
- Le point de vue présenté par l’artiste est-il frontal, en plongée ou en contre-plongée ?
- Est-ce que certains éléments sont récurrent, donnant ainsi un rythme visuel à l’ensemble?
Mots clé:
- Composition
- Point de vue
- Rythme visuel
b. La perspective
Dans le cas d’une œuvre bidimensionnelle, la profondeur est simulée et non réelle. L’effet de perspective perçue relève donc de stratégies visuelles qu’il importe de mettre à jour. En peinture figurative, deux approches prédominent : la perspective classique et la perspective moderne.
i. La perspective classique
- Le but est de créer une illusion de profondeur dans un soucis de réalisme, c’est-à-dire pour que l’image soit image la plus près de réalité possible.
- Cette approche correspond à la vision d’Alberti qui définie l’oeuvre comme «une fenêtre ouverte sur le monde».
- L’œil s’enfonce dans l’image.
- Ce type de perspective demande une description par plan.
- Diverses stratégies sont employées par les artistes dont le point de fuite et le raccourci.
ii. La perspective moderne
- Le désir des artistes modernes d’affirmer la spécificité du médium pictural les amènent à rompre graduellement avec la recherche de réalisme.
- Les artistes affirmeront de plus en plus la planéité ou la bidimensionalité du support pictural, entraînant un rabattement du plan et un aplanissement de l’image.
- Tous les éléments de l’image tendent à être ramenés sur un même plan, d’où l’ effet d’étagement que l’on retrouve dans les œuvres modernes.
- L’œil demeure à la surface de l’œuvre.
- La technique du repoussoir est entre autre employée par les artistes.
Questions :
- Est-ce que l’artiste veut simuler une profondeur?
- Quelle(s) stratégie(s) emploie-t-il pour le faire?
Mots clé :
- Perspective classique
- Point de fuite
- Raccourcis
- Perspective moderne
- Affirmation de la bidimensionalité du support/de la toile
- Aplanissement de l’image
- Perspective par étagement
- Planéité du support
- Rabattement du plan
- Repoussoir
- Plan
c. Les vecteurs et les champs de force :
Les vecteurs de force sont des lignes qui guident mon regard tandis que les champs de forces sont des zones, c’est-à-dire des parties plus larges de l’œuvre qui attirent et dirigent mon regard.
Questions :
- Où sont les lignes/zones principales de l’œuvre?
- Quel est leur sens? Sont-elle verticales, horizontales ou diagonales?
- Vers quoi mènent ces vecteurs? Sur quoi l’artiste veut-il attirer mon attention?
Mots clé :
- Champ de force
- Vecteur (de force)
2. LE DESSIN ET LA LIGNE
Ce deuxième aspect est réservé à la manière dont les formes sont construites par l’artiste.
Questions :
- Les formes sont-elles circonscrites par une ligne (contour/cerne) ou constituées par l’addition de touches colorées?
- La ligne est-elle descriptive ou arbitraire?
- Le trait laisse-t-il entrevoir une certaine liberté/expressivité ou est-ce que l’ensemble apparaît plus calculé, voir figé?
Mots clés:
- Cerne
- Touche
3. LA COULEUR, LA LUMIÈRE ET LE CONTRASTE
a. La couleur
Cet aspect concerne la dynamique chromatique de l’œuvre : les couleurs employées et l’effet créé.
La couleur à proprement parler comprend 3 aspects :
i. La tonalité (rose)
ii. La valeur (pâle/foncé)
iii. L’intensité (éclatante/terne)
Questions :
- Quelles couleurs dominent dans l’œuvre?
- Ces couleurs sont-elles pâles ou foncées? Éclatantes ou ternes?
- Sont-elles primaires, secondaires ou complémentaires? Chaudes ou froides?
- Sont-elles descriptives ou autoréférentielles?
- L’artiste respecte-t-il le principe de ton local ou est-ce que les couleurs employées marquent un affranchissement de l’effet de réalisme?
Mots clé :
- Couleurs primaires, secondaires, complémentaires
- Couleurs chaudes et froides
- Intensité
- Teinte
- Tonalité,
- Ton local
b. Lumière
Il est ici question à la fois de la luminosité de l’œuvre, de la source d’éclairage simulée et celle utilisée lors de la réalisation.
Questions :
- L’ensemble est-il lumineux ou sombre?
- Quels aspects ou quelles zones de l’œuvre sont éclairés ou laissés dans l’ombre? Sur quoi l’artiste veut-il attirer notre attention?
- L’artiste utilise-t-il le procédé du clair-obscur?
- Quelle est la source de lumière dans l’œuvre?
- Est-ce que cette source de lumière correspond à celle de la réalisation de l’œuvre? Est-ce que c’est une lumière naturelle ou artificielle?
Mots clé :
- Clair-obscur
- Luminosité
c. Le contraste
Le contraste est ce qui permet de faire ressortir certains éléments. Notre perception dépend du niveau de contraste dans l’œuvre. Ce sous-aspect est intimement lié à la couleur et à la lumière.
Questions :
- L’ensemble est-il très contrasté ou plutôt uniforme?
- Quel effet cela a-t-il sur l’ensemble? L’atmosphère créé est-il plutôt théâtrale, dramatique, ou neutre, réaliste?
- De quelle façon le contraste est-il obtenu? Par la juxtaposition de zones claires et sombres? De couleurs ternes et intenses? Par l’usage de couleurs complémentaires?
Mots clé:
- Contraste
- Effet
4. L'ÉQUILIBRE ET LE MOUVEMENT
a. L'équilibre
L’équilibre est liée à notre perception de la stabilité et concerne à la fois les formes, les couleurs, les contrastes et les zones de plein et de vide. Elle est donc liée à la composition et a un impact direct sur la sensation du spectateur par rapport à l’œuvre. Afin d’assurer l’équilibre de la composition, les artistes préconiseront une composition géométrique, en disposant les divers éléments de l’œuvre par exemple dans une figure géométrique perçue comme étant stable, par exemple un triangle ou un rectangle. Une autre stratégie consiste à répartir les éléments de façon à éviter les zones surchargées ou évidées. Au contraire, les artistes souhaitant déstabiliser le spectateur choisiront de déjouer ces principes de base et de jouer sur la juxtaposition de zones de vide et de plein, sur une composition en apparence aléatoire et désorganisée.
Questions :
- L’ensemble apparaît-il stable ou déstabilisant? Quels éléments concourent à créer cette effet?
- De quelle façon les couleurs et les formes sont-elles réparties dans la composition?
- La composition est-elle équilibrée? De quelle façon?
- Et-ce que les éléments sont répartis de façon équilibrée dans l’œuvre ou y a-t-il des zones de plein et de vide?
Mots clé :
- Équilibre/déséquilibre
- Stabilité
b. Le mouvement
Le mouvement concerne le mouvement simulé dans l’œuvre et est lié à la manière dont notre œil est appelé à voyager dans l’image.
Questions :
- Et-ce que l’œil est appelé à voyager beaucoup ou est-ce que la lecture de l’œuvre est plutôt circonscrite?
- Comment l’œil est-il amené à se déplacer dans l’œuvre? Par la couleur? La lumière? Les lignes?
Mot clé:
- Mouvement
5. LA TEXTURE ET L'EXÉCUTION
La texture de l’œuvre est liée à l’exécution, c’est-à-dire à la façon dont l’artiste a réalisé son œuvre. Cet aspect concerne la touche et la gestualité de l’artiste.
Questions :
- La surface est-elle lisse ou texturée?
- L’artiste a-t-il laissé les traces de son travail au travers d’empâtements visibles à la surface de l’œuvre ou au contraire, semble-t-elle disparaître au profit du sujet représenté?
- Comment se caractérise la touche? Est-elle rapide, spontanée, brusque, violente, douce?
Mots clé :
- Empâtement
- Matérialité de l’œuvre
- Touche
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